Traditions et coutumes


Nous avons beaucoup de traditions inspirées des diférents pays que notre peuple a traversé et des coutumes ancestrales.
Dans la culture Rom la structure dominante est la famille.
La famille :
Un Rom a des obligations et droits envers la famille de sa mère , du respect à la défense, protection et coopération.
Dans l'élection du mari il faut prendre en compte sa capacité pour maintenir la famille, ses possessions, son mode de vie y qu 'il ne soit pas consomateur de drogues, alccol... Le Rom se valorise pour avoir beaucoup d'enfants, mieux si sont des fils comme continuité à sa descendance. La femme est valorisée par sa virginité, sa fidélité à son époux, qu'elle sache prendre en charge un foyer avec des enfants, qu'elle soit propre et travailleuse. Les mariages se réalisent entre l'âge de 15 ans et 20 ans.

Un rite habituel est de montrer le foulard pour prouver la virginité de la femme. Les hommes porte la fiancée sur les épaules et lui jette des amandes ( symbole d'honneur et de virginité ). La femme une fois marié prend parti de la famille du mari. Dans quelques occasionsle couple de jeunes s'échappent, l'ayant demandé ou non et dumoment qu'ils entretiennent des relations sexuelles on les considère mariés et la famille doit l'accepter, même si la famille n'est pas d'accord avec cette union. Cette pratique se réalise par manque de moyens économiques pour la célébration du mariage, désaccord des parents, impatience...
Les séparations, les segonds mariages ou les fugues sont en principes assez mal vues...
Dans la famille il y a aussi la charge de soigner les malades et prendre soins des anciens , ce qui est mal vu de les mettre en maisons de retraite. Quand un membre de la famille meure nous devons faire le deuil en se vestissant de vêtements noirs. Les hommes doivent se laisser pousser la barbe et se couvrir la tête avec un bonnet, les femmes avec un foulard. Le deuil implique de ne plus sortir de la maison juste pour pour se rendre au cimetière, ne pas écouter la musique , ne pas regarder la télévision, ne pas rentrer dans des bars.. Le deuil peut se prolonger dépendant de la relation avec le défunt.
Le concept de respect est très important en général. Aux anciens il faut leur tenir plus de respect qu'aux plus jeunes. Les enfants doivent respecter leurs parents. Les parents tentent d'inculquer à leurs enfants les lois et coutumes Roms et sur ce terrain il n'est pas permis de discuter l'autorité car en général les enfants ont le droit de faire ce qu'ils veulent. Les enfants en bas-âge sont surprotégés par peur qu'ils leurs arrivent quelquechose ou qu'ils soient malades. Aussi ,les parents se montrent réticents aux excursions, sorties en autocar, piscines...Avec les adolescents la surprotectionse produit par peur qu'ils leurs arrivent quelquechose. La famille Gitane ne sépare pas les enfants des parents et les enfants participent pratiquement à tous les aspects de la vie de la famille.

Le papier de la femme :
La femme dans la culture Rom est soumise à l'autorité masculine. Si la femme est veuve, ses enfants y les membres de la famille de son mari prennent soin d'elle et et ont de l'autorité sur elle. C'est l'homme qui prend les décisions qui affectent la famille dans des sujets de grande importance.
Les femmes doivent porter les chevaux longs et attachés. Les sorties se font accompagnés d'un membre de la famille. Une fois mariées, les sorties se restreignent . La femme Rom doit garder sa virginité, ce qui sera difficile pour elle de se marier si elle ne le fait pas. A l'homme au contraire on n'exige pas de lui sa virginité et le fait qu il ait eu beaucoup de relations avec d'autres femmes n'est pas mal vu.Pour la femme Rom il n'est pas toléré l'infidélité au mari et pour cette raison elle peut être expulsé de la communauté. le mari est celui qui prend en charge de maintenir l'économie domestique. Les tâches du foyer reviennent entièrement à la femme et qu'il est rare et inusuel que ce soit le mari qui s'en charge. Il lui revient aussi le soin aux enfants et leur éducation en majeur partie même si le père représente la figure du respect.

Occupation :
Quand le Gitan était nomade, il occupait des travails qi lui permettait la mobilité et des gains rapides de gagner de l'argent sans nécessiter d'être attachés à un territoire. Il a été habitué à vivre au jour le jour, il n'est entré dans sa mentalité d'économiser car une fois les nécessités de la famille couvertes, il n'eétait plus nécessaire de travailler. Dans la culture gadjikane, le travail se convertit en un centre de l'existence et il n'y a plus la place pour autre chose.
Par ailleurs un manque de formation ne permet pas d'accéder aux meilleurs niveaux.

Logement :
Le type de logement est unit au facteur économique. On parle de logement qui se créent pour couvrir une nécessité urgente. Ils osnt faits avec des matériels de mauvaise qualité et parfois les années passent avec ces types de logement qui deviennent définitifs et se détéroirent chaque fois plus se rapprochant de ce qu'on appelle des cabanes.
Dans le premier cas la distrubution des logements groupés dans des quartiers périphériqes a produit en maintes occasions la ségrégation contre notre peuple et pour d'autre une adaptation e culture gadji et rom doivent être nécessaires pour accepter les normes communes de l'urbannité. Actuellement la politique de relogement tend à la dispersion pour ne pas créer d'autres ghettos mais le prix des maisons dans certaines zones est tellement élevé que le répartissement n'est pas équitable revenant à les proportionner en quartiers dans lesquels ce concentrent la même population. Mais cela vient aussi du niveau culturel car quelqu'un est mieux rénuméré quand il a un meilleur travail et gagnent du prestige.

Forme d'établir l'autorité :
La loi Rom interdit de voler, escroquer et tromper d'autres Roms. Il est aussi interdit d'abandonner sa famille, l'adultére, l'homicide...L'autorité se lie avec l'expérience et l'âge car on onsidère que le savoir s'obtient avec l'expérience. Quand l'homme devient mûr (40-45 ans) il peut devenir le chef. Il peut agir dans sa propre descendance comme conseiller ou comme figure d'autorité. Si il gagne un prestige comme homme de respect d'autres familles Roms peuvent aller lui demander un conseilet il peut faire fonction de médiateur en cas de conflit. La loi Rom se basesur le concept de faute objective sans prendre en compte l'intention du coupable, spécialement si le délit est grave. Mais si l'homicide ou la bagarre finit dans le sang alors cela implique les descendants qui appellent à la vengeance. Quand la femme est adultère elle et son amant sont coupables et seuls le mari et ses frères s'occupent d'eux. De façon historique les Roms acceptent la religion du pays dans lequels ils s'installents'adaptant aux formes extrenes à ses manières d'êtres et à ses coutumes.

Les femmes mariées se couvrent totalement ou partielement les chevaux avec un foulard appelé dikhlo : c'est un signe qu'elle sont mariées, un respect pour les adultes , les femmes mariées ne doivent pas avoir les cheveux détachés. Les jeunes femmes préfèrent les chaussures à talons hauts alors que les femmes plus agées prèferent à bas talon mais ceci n'est pas une généralité.

Quelques cérémonies traditionelles :

Naissance et décision du nom de l’enfant :
Après quatre jours de la naissance du bébé, les pères réalisent chez eux une petite célébration. Ils achètent de la viande, boisson, bières et préparent à manger. Les Roms qui arrivent chez eux se réunissent autour d’une petite table et commencent à donner leurs bons vœux pour l’enfant ( bonne santé, de l’argent..) Puis on demande les uns aux autres quel nom irait au bébé. Après avoir suggéré plusieurs noms on demande au père. Quand le père propose un nom, les autres commencent à plaisanter sur celui ci puis l’acceptent. Ensuite les gens commencent à applaudir et à déposer dans une fontaine de l’argent. A ce moment-là le père se lève et dit :<< Il s’appelle…..et il est béni par Dieu>>. On prend l’argent déposé dans la fontaine et on le garde dans un foulard blanc. Après tout le monde continue à faire la fête. Dans quelques occasions les grands-parents peuvent suggérer un nom et dans ce cas il doit être accepté par les parents. Il convient de préciser que la femme n’assiste pas à cette cérémonie. La femme qui a donner la vie doit se purifier et elle doit respecter quelques restrictions : ne pas visiter les autres personnes, ne doit pas regarder quelqu’un droit dans les yeux, elle doit aussi se servir que de ses affaires personnelles mais ce rite de purification se pratique de moins en moins.


Le baptême :
Un mois après la naissance du bébé, on le baptise. Les parents en premier lieu cherchent des parrains pour l’enfant. Puis ils parlent avec un prêtre ou un pasteur évangélique pour fixer la date de la cérémonie religieuse.
Le jour du baptême les Roms se rendent à l’église et participent à la cérémonie. Après avoir terminé la cérémonie les Roms se dirigent au campement et y célèbrent une grande fête.





Le mariage :
Quand deux jeunes veulent se marier ils suivent très fidèlement la cérémonie traditionnelle. Le premier pas consiste en ce que le fiancée le communique à ses parents son interét de se marier avec telle fille. ( avant c'était les parents qui décidaient pour leurs enfants). Après cela les parents du fiancé vont parler avec les parents de la fiancée et leur manifestent le désir des jeunes. Une fois que les parents de la fiancée donnent leurs consentements , ils se fixent une date pour réalizer la demande officielle. Le jour de la demande officielle les parents du fiancé vont a la maison ou à la caravane des parents de la fiancée acompagnés de leur proches. Un d'eux apporte une bouteille de liqueur forte entourée d'argent. Le père de la fiancée alors fixe un prix pour sa fille. Pour chaque proche présent le père de la fiancée rebaisse une certaine somme du prix initial; ainsi jusqu'a arriver à une somme beaucoup plus basse. Une fois établie le père du fiancé annule la quantité fixée , ouvre la bouteille et on boit la liqueur. Dans ce moment la arrive le fiancé et baise la main de son futur beau-père. celui-la lui donne une part de l'argent pour qu'il le dépense intégralement.
Après avoir réalisé le paiement, on dispose les caravanes en cercle. Alors un Rom d’une certaine importance et bonne réputation plante un mat avec un foulard rouge symbolisant la virginité de la fille et place une pomme. Les parents de la fille achètent à manger et à boire pour la fête et une nouvelle caravane. Entre trois et sept jours on réalise le mariage. La célébration du mariage s’effectue a midi. Une fois la nourriture préparée on s’assoit à table et on boit , mange en abondance. Après le repas le père du garçon va chercher la fille à la caravane accompagné des proches. Là ils simulent une bagarre, sortent la fille ,la portent et dansent en ronde. Alors le garçon attrapent le mat en main et la fille vient danser danser autour en faisant trois tours et là ils s’embrassent. Depuis ce moment là ils sont considérés comme mariés. On le célèbre avec cris et applaudissements. Pendant que la fête continue on fait circuler une fontaine d’eau dans laquelle on dépose de l’argent, bijoux… pour le nouveau mariage. A ceux qui apportent quelque chose on leur offre un foulard blanc.
Passés trois jours, on consume le mariage. Alors on vérifie la virginité de la fille. Cela consiste à trouver du sang dans ses choses intimes. Si on prouve la virginité on tire un coup le mat pour le baisser et on offre le foulard rouge au père de la fille pour l’honneur qu’il a reçu pour la virginité de sa fille jusqu’à son mariage et les jeunes époux se partagent la pomme et la mangent. Mais si au contraire on ne peut prouver la virginité de la fille le jeune marié peut rendre la fille à ses parents et dans ce cas on le considère célibataire.



Funérailles :
Inhumation à l’intérieur de l’église pour les chefs. A l’annonce de la mort, de bruyantes lamentations se font entendrent. Si c’est dans une maison, portes et fenêtres sont ouvertes. Il ne doit plus rester une goutte d’eau dans la demeure . La veillée funèbre dure trois jours et trois nuits. Les femmes s’occupent de la toilette du défunt. Le costume complet est neuf. Ce sont les personnes agés qui restent auprès du corps, la première nuit. Ils ont le droit de fumer, de manger, et de boire à volonté mais pas pour de l’argent. Un jeune homme qui fait partie de la famille met de la braise sur le plateau et y ajoute un peu d’encens. Dans de nombreux pays la coutume veut qu’on enferme quelques objets dans le cercueil. Il est d’usage de déposer auprès du mort des objets dont il se servait le plus souvent. Pour le distraire, on y ajoute parfois une poupée de tissu spécialement confectionnée par les femmes. Les femmes peuvent porter des robes de couleurs vives. Destruction des objets utilisés par le défunt. Deuil strict pendant les premières semaines. Toilette simplifié et sans savon. Musique prohibé. On pense beaucoup au mort mais on ne doit pas prononcer son nom et ne pas conserver d’image. Une quinzaine de jours avant le premier anniversaire du décès la cérémonie de la pomana marque la fin du deuil. Durant ce repas un personnage habillé de neuf représente le défunt : il ma,ge, boit, fume à volonté. Les autres convives doivent à peine y toucher. Tout ce qu’il reste, aliments et vaisselles est jeté à la rivière. Le soir de la Toussaint le père de famille allume dans sa chambre des cierges en nombre égal à celui des morts dont il veut célébrer la mémoire. Même répétition tous les soirs jusqu’à l’extinction naturelle des cierges.